Nous sommes saoulés de propagande patronale. Pendant l’été, il y a eu la levée de boucliers contre le smic à 1 600 euros net. Des grands patrons, des politiciens et leurs chiens de garde médiatiques qui gagnent chaque jour 1 000, 2 000, et même 100 000 euros dans le cas du PDG de Stellantis, nous ont expliqué qu’un tel smic allait ruiner les entreprises, provoquer des millions de chômeurs et mettre l’économie à genoux.
À peine nommé, Barnier a lancé sa campagne d’intox sur la dette de l’État : avec 3 200 milliards de dette, le pays serait au bord du gouffre, et nous sommes tous accusés d’être des enfants gâtés. Comme s’il n’y avait pas, d’un côté, des milliardaires plus riches que jamais, et de l’autre tous ceux qui triment du matin au soir, parfois sans arriver à joindre les deux bouts !