Le gouvernement français a provoqué des nuits d’émeute en Nouvelle- Calédonie en imposant l’élargissement du corps électoral. Cette réforme, votée par un Parlement réuni à plus de 17 000 kilomètres des premiers concernés, vise à rendre les Kanaks minoritaires dans leur propre pays.
Le gouvernement a dégainé sa panoplie de répression coloniale : des milliers de gendarmes ont été déployés, l’état d’urgence est déclaré et des militants sont assignés à résidence. Les Kanaks révoltés, les pauvres qui pillent des magasins, sont traités de tueurs et de terroristes manipulés par l’étranger. C’est révoltant !