Macron aura tout fait pour tirer parti jusqu’au bout des Jeux Olympiques, se montrant aussi souvent que possible auprès des athlètes. Sous prétexte d’assurer le bon déroulement des Jeux, les ministres « démissionnaires » ont pu parader dans les médias comme si de rien n’était. Mais une fois la prétendue « parenthèse enchantée des JO » refermée, la question de la nomination d’un nouveau Premier ministre va revenir au premier plan et agiter à nouveau le monde politicien.
Le nouveau chef de gouvernement sera-t-il issu du Nouveau Front populaire ? Ou bien s’appuiera-t-il sur une coalition des députés macronistes et de la droite ? Quelle que soit la combinaison qui sortira de cette tambouille politicienne, le prochain Premier ministre se soumettra, comme tous ceux qui l’ont précédé, aux exigences de la minorité de riches bourgeois qui dominent l’économie, les Arnault, Dassault, Bolloré et autres Peugeot.