Brève
Hérault
Transports Keolis Méditerranée : débrayages pour les salaires et les conditions de travail
Depuis le 2 septembre, les travailleurs des centres Keolis de Agde, Sète et Pezenas dans l'Hérault débrayent chaque matin pour revendiquer principalement une augmentation de salaire, sachant que beaucoup d'entre-eux, qui ont des contrats à temps partiel, sont en dessous des 1000 euros mensuels.
La "prime d'amplitude", qui compensait en partie le fait que certains chauffeurs de bus travaillent seulement quatre heures sur une amplitude de douze (typiquement deux heures le matin et deux le soir pour le ramassage scolaire), à même été supprimée dans les contrats de travail des filiales auxquelles Keolis transfère de plus en plus son personnel.
Keolis est un groupe international lié à la SNCF, qui récupère les marchés de transport public un peu partout dans le monde, cherche par tous les moyens à accroître ses bénéfices sur le dos des travailleurs.
Comme le dit un des grévistes : "les profits devraient servir à augmenter les salaires". C'est seulement leur mobilisation et leur détermination qui permettra de l'obtenir.