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Brève
Stellantis
Côté salariés
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Mercredi 26 février, à l’usine de Hordain, la direction a expliqué que les « mauvais résultats » signifiaient 0 participation et 0 intéressement aux bénéfices et seulement une augmentation du salaire mensuel de 1,3 %, soit 25 ou 30 € par salarié en moyenne, alors qu’il en faudrait au moins 400 pour faire face à la hausse des prix. Elle a aussi ressorti une PPV, « Prime de Partage de la Valeur », qui est l’ex prime gilet jaune. Elle prétendait ainsi « récompenser les salariés pour leur engagement ».
Cette prime ne sera attribuée que sous conditions de présence. Elle sera de 1535 € nets et pas plus, et pas pour tous. Les embauchés, « trop absents » selon la direction, n’en auront qu’une partie. Ceux qui étaient en congé senior n’auront que 33 %. Beaucoup d’apprentis et d’intérimaires auront bien du mal à la toucher car leurs contrats n’auront pas duré un an.
En réponse, des salariés ont débrayé et manifesté dans l’usine, jusqu’à 250 sur 3 équipes selon le syndicat CGT qui était le seul à appeler à protester. Le mouvement ne touchait pas la majorité du personnel, mais il bénéficiait de la sympathie de beaucoup.
L’usine a tourné au ralenti toute la journée. Le lendemain, la direction annonçait que des samedis obligatoires seraient désormais payés au lieu d’être crédités sur les compteurs horaires.
C’est un premier résultat. Mais pour une véritable augmentation des salaires, il faudra obliger les capitalistes à prendre sur leurs profits.