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- Lutte ouvrière n°2269
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Free a tout compris : Le racket de la téléphonie mobile
Le fournisseur d'accès à Internet Free s'est lancé le 10 janvier dans les abonnements de téléphonie mobile, devenant le quatrième opérateur après Orange, SFR et Bouygues Telecom. Cette arrivée avait été annoncée longtemps à l'avance, le PDG de la société Iliad/Free, Xavier Niel, ayant déclaré à de nombreuses reprises avant cette date qu'il allait diviser le prix des abonnements par deux. Mais il semble bien que le « coup » de Niel n'ait pas été que publicitaire.
L'homme n'est pas un philanthrope, lui qui a accumulé une fortune personnelle de 3,15 milliards d'euros, se classant à la douzième place du palmarès des fortunes 2011. Son offre, et il ne s'en est pas caché, était destinée à rapporter car ses forfaits, même à prix cassés, restent rentables.
Il s'est même payé le luxe de dire qu'avec les forfaits qu'il propose ce sont sept milliards d'euros de pouvoir d'achat qui pourraient être consacrés à d'autres dépenses que la téléphonie.
L'autorité de la régulation des télécoms, l'Arcep, avait déjà pointé du doigt à plusieurs reprises le fait que les tarifs pratiqués n'étaient pas du tout en rapport avec les coûts réels. Même un journal comme Le Figaro s'est laissé aller à décrire la rente de situation dont ont bénéficié les opérateurs de téléphonie mobile.
C'est donc bien un racket qui est pratiqué à grande échelle par les opérateurs de téléphonie mobile, et ce depuis longtemps et en toute impunité.