La fille du milliardaire Le Pen a distribué le 18 janvier des tracts aux usines Peugeot à Sochaux. Interrogée par les médias, loin de dénoncer le patronat qui supprime des emplois, elle s'en est prise aux syndicats, accusés d'avoir approuvé le traité de Lisbonne, et elle a fait de la propagande pour le protectionnisme.

Elle a mis en avant une hausse de 200 euros des bas salaires, mais en trompe-l'oeil : elle propose de diminuer les cotisations sociales de 200 euros, diminution prise en charge par l'État. Il s'agit autrement dit de transférer les dépenses des patrons vers la collectivité et vers l'impôt ! Mais elle n'a pas un mot pour dénoncer les profits des capitalistes, comme la famille Peugeot.