La direction de l’usine automobile de Rennes La Janais, qui compte environ 2 000 salariés, dont 1 500 embauchés, vient d’annoncer la suppression d’un atelier de conception et de mise au point d’outils qui compte 82 travailleurs.

Selon la direction, cet atelier, qui serait délocalisé en Asie, « ne serait plus en mesure de rivaliser avec la concurrence externe. »

Commentant cette fermeture, Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes, dénonce « une décision incompréhensible. »

Et elle ajoute que « cette décision ne remet pas en cause le devenir du site de production de Stellantis à Rennes, totalement engagé dans sa transformation pour le futur véhicule qui y sera construit. »

C’est être bien affirmative, alors qu’elle n’a aucune influence dans les décisions de Stellantis.

Et les autres politiciens, de droite ou d’extrême droite, ne disent rien, tandis que, malgré un profit record de 18,6 milliards d’euros réalisé en 2023, Stellantis continue à supprimer des emplois dans cette usine qui comptait encore 12 000 travailleurs au début des années 2000.

En réalité, ce qui est « incompréhensible » c’est que tout ce petit monde continue à verser des aides à un tel trust multimilliardaire qui supprime des emplois.