Article de presse
Guy Maurhofer candidat à Thionville
La lutte jamais deux sans trois

Guy Maurhofer, 66 ans, ancien technicien à la centrale de Cattenom, est candidat aux élections municipales qui auront lieu en mars prochain.
Pour la troisième fois d’affilée, Guy Maurhofer se présentera aux élections municipales de Thionville, en mars prochain. Sous la bannière du parti Lutte ouvrière, il entend faire entendre « la voix des travailleurs car ce sont eux qui font tourner la société. »
Si Pierre Cuny brigue sa propre succession à la mairie de Thionville, à l’occasion des élections municipales de mars prochain, Guy Maurhofer reconnaît volontiers qu’il n’a aucune chance d’être élu maire. « J’en ai bien conscience mais là n’est pas la priorité. C’est avant tout un moyen d’exprimer notre indignation face à la situation actuelle et défendre le camp des travailleurs », commente cet ancien technicien à la centrale de Cattenom, à la retraite, âgé de 66 ans.
Pour la troisième fois de suite, il se présente sous les couleurs de Lutte ouvrière. En 2014, il avait récolté 2,75 % des voix et 1,48 % en 2020.
Difficile dans ces conditions d’accéder au second tour… Guy Maurhofer reste malgré tout « positif. J’espère toujours que le monde va changer. »
Thionville « ville-dortoir, proche du Luxembourg »
Pour lui, « son parti est le seul à s’opposer au grand patronat. Le capitalisme nous entraîne dans la crise et la guerre. » Il constate avec amertume « la montée du nationalisme et du racisme. On est en face de deux classes sociales qui s’affrontent. Les milliardaires se portent toujours mieux et les pauvres de plus en plus mal. »
Concernant Thionville, il la qualifie de « ville-dortoir, proche du Luxembourg, où les gens vont travailler pour des salaires meilleurs. Mais pourquoi est-on incapable d’avoir des salaires identiques ? » , interroge-t-il.
« Car en cas de conflit, ce n’est pas l’armée luxembourgeoise qui va nous défendre. Ni le gouvernement français en cas de conflit social, comme on l’a vu chez Novasco à Hagondange. C’est de la pantalonnade », peste-t-il.
Sa liste n’est pas encore totalement bouclée. « Tous ceux qui sont indignés par la situation sociale sont les bienvenus. Quand on fait du porte à porte, on voit cette misère et cette colère chez les gens. »
Le coeur du problème demeure selon lui dans le pouvoir d’achat. « Les gens n’ont plus rien dans leurs poches. »
Guy Maurhofer pointe également le domaine de la santé, notamment pour les plus âgés. « C’est une autre source d’inquiétude : comment finir dignement son existence ? Ce n’est pas donné à tout le monde, malheureusement. »
par Om
Droits de reproduction et de diffusion réservés © Républicain Lorrain
Lire l'article en ligne >