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Article de presse
Législatives Catherine Dumon, la candidate Lutte ouvrière en Creuse, porte cette autre voix de la gauche
C’est une autre voix de la gauche que Catherine Dumon essaie de faire entendre durant cette courte campagne. En porte-à-porte ou sur les marchés, la candidate de Lutte ouvrière veut « donner aux travailleurs la possibilité de voter pour leur camp ». « C’est important de rencontrer les gens, de leur parler. Nous, la télé ne nous offre pas de grands créneaux alors… ». Alors Catherine Dumon va à la rencontre des gens. En porte-à-porte ou sur les marchés comme samedi matin à Guéret. Bon, avec la pluie, les gens n’avaient « pas trop envie de traîner » mais ça n’a pas empêché la candidate de Lutte ouvrière de tracter et d’échanger avec eux. « Certains nous disent qu’ils ont voté RN aux Européennes, beaucoup par désespoir », rapporte celle qui s’est présentée pour la première fois en 1978. « Depuis quarante ans, l’alternance gauche-droite n’a pas amélioré leur sort mais ils se font des illusions quant au vote RN : Bardella est capable de tout si ça peut lui rapporter des voix. » Et puis, il y a aussi ces gens qui apprécient la parole portée par Catherine Dumon et sa candidature. « Des gens nous disent qu’heureusement, on est là, qu’on a raison, qu’on défend une politique indépendante. Quand on voit la candidature de Hollande au Nouveau Front populaire, à quoi ça rime ? On ne peut pas faire confiance, une fois encore, à une union de la gauche qui va une nouvelle fois décevoir et attaquer la population. Qu’est-ce qu’ils ont changé quand ils étaient au pouvoir, pour les services publics par exemple ? » Cette autre voix de la gauche, Catherine Dumon va la porter encore toute la semaine à travers la Creuse. « La campagne est courte, oui, mais on essaie de se faire entendre et de donner aux travailleurs la possibilité de voter pour leur camp. Quand on gagne des choses, c’est à travers les luttes. Il faudrait que la population puisse tout contrôler et on verrait que de l’argent, il y en a. On entend des économistes dire que l’augmentation du Smic à 1.600 € ruinerait l’économie. Mais vivre avec moins de 1.600 €, la grande bourgeoisie ne l’envisagerait même pas ! »
Séverine Perrier