Législatives 2024
Le Réplubicain Lorrain
"Pas un salaire à moins de 2000 euros" exige Lola Legrand (Lutte Ouvrière)
Lola Legrand, 34 ans, porte la parole de Lutte ouvrière lors de ces législatives anticipées à Forbach.
Elle se place « dans le camp des travailleurs » et réclame des hausses généralisées de salaires. « Il faut aller chercher l’argent dans les caisses des grands patrons, par la grève », estime-t-elle.
Lola Legrand (Lutte ouvrière) est candidate aux élections législatives anticipées 2024 dans la sixième circonscription de Moselle à Forbach.
Photo Stéphane Mazzucotelli
Lola Legrand, 34 ans, enseignante en histoire-géographie, est candidate aux législatives à Forbach pour la quatrième fois depuis 2012 sous la bannière de Lutte ouvrière.
Avec enthousiasme, elle veut représenter le camp des travailleurs. « Nous n’avons plus aucune confiance dans les politiciens de gauche et de droite qui ont trahi. Sans parler de l’extrême droite qui va trahir si elle arrive au pouvoir. À Lutte ouvrière , nous proposons aux travailleurs eux-mêmes de prendre le pouvoir par le mouvement social », lance la candidate. Le pouvoir d’achat des Français modestes est sa priorité : « C’est la catastrophe. Pour beaucoup de gens, ce ne sont plus les fins de mois qui sont difficiles… les problèmes commencent dès le 10 du mois. Or, de l’argent, il y a dans les caisses des grands patrons qui débordent de dividendes. On peut taxer les superprofits, mais ce n’est pas suffisant. Il faut aller chercher cet argent par la grève. Il faut imposer des hausses de salaires et de retraites en allant chercher les sous là où ils sont, en arrachant l’argent au grand patronat. Avec nous, c’est pas un salaire à moins de 2 000 euros nets. Il faut aussi indexer ces salaires avec la flambée des prix, le vrai coût de la vie, celui du chariot de supermarché ».
« Le Nouveau Front populaire est une arnaque »
Lola Legrand fustige également l’argent mis dans l’armement et la guerre : « Pas un sou pour les armes mais plutôt pour nos hôpitaux, nos écoles, nos services publics, etc. ».
Lutte ouvrière, mouvement classé à l’extrême gauche, n’a pas intégré le Nouveau Front populaire.
« Le Nouveau Front populaire, c’est une arnaque de plus des politiciens de gauche pour tromper les travailleurs. C’est une illusion électorale. Jean-Luc Mélenchon, il était déjà ministre sous Lionel Jospin. Ces gens-là disent aux travailleurs : faites-nous confiance. Mais ils trahissent toujours. Pire, ils ont permis au FN puis au RN d’arriver aux portes du pouvoir. Moi, je ne veux pas essayer l’extrême droite, je suis pour que les travailleurs prennent le pouvoir », martèle Lola Legrand.
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