Législatives 2024. 3eme Circonscription du Doubs : Franck Plain pour défendre les travailleurs avec LO

Comme en 2022, l’ouvrier au montage à Sochaux forme un binôme avec Annie Mougin, retraitée de l’automobile.

Une candidature pour « protéger les travailleurs du patronat », au milieu de partis politiques « qui sèment la division dans le monde du travail. »

Franck Plain et Annie Mougin, pour la « défense des travailleurs face au capitalisme. »

 Photo Ianis Mischi

 « Le président de la République prétend vouloir donner la parole au peuple. On saisit donc l’occasion pour faire entendre les exigences du monde du travail. »

 Ouvrier au montage à l’usine Stellantis de Sochaux, Franck Plain est chez Lutte Ouvrière depuis quatre décennies. « J’ai été candidat aux législatives ici en 2022 , mais aussi, par le passé, à Lure et dans les Vosges », explique le Montbéliardais de 62 ans.

 « Aujourd’hui, ils sont de la chair à produire. Et demain ? De la chair à canon ? »

« Nous soutenons les travailleurs pour tenter de renverser la dictature du capitalisme. On s’oppose à tous ces politiciens qui sèment la division des travailleurs qui eux, produisent la richesse. Aujourd’hui, ils sont de la chair à produire et demain ils seront de la chair à canon dans cette société qui est en train de pourrir », prévient le trotskiste pour qui il était hors de question d’intégrer le Nouveau Front Populaire.

« Là-bas, certains ont déjà été aux affaires, ont voté la ‘‘ Loi Travail ’’ ou encore la retraite à 64 ans. »

 Il passe en revue le reste de la classe politique engagée dans ce scrutin : « Macron et son parti roulent pour le patronat. Et l’extrême droite annule ses promesses dès que ça ne plaît pas aux patrons. »

 « Je sais que nous ne ferons pas un grand score mais cette élection permet aux travailleurs d’affirmer leurs exigences et de se préparer aux luttes de demain », termine celui qui mène la lutte avec Annie Mougin, retraitée de l’automobile.

 Franck Plain et Annie Mougin animeront une réunion publique, jeudi 27 à 17 h 30, dans l’ancienne mairie d’Audincourt.