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Jean Meyer (Lutte Ouvrière) veut donner le pouvoir aux travailleurs
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Jean Meyer (Lutte ouvrière) veut donner le pouvoir aux travailleurs
Comme en 2022, Jean Meyer est le candidat de Lutte ouvrière pour les élections législatives sur la circonscription de Saverne - Alsace Bossue.
Ce retraité de l’enseignement veut s’adresser à l’ensemble des travailleurs pour mettre fin au système capitaliste.
Pour Jean Meyer, retraité strasbourgeois de 69 ans, il était « absolument logique » de repartir en campagne pour défendre les idées de Lutte ouvrière, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale prononcée par le chef de l’État Emmanuel Macron.
« Il nous donne une deuxième fois la parole et on va la prendre ! » L’ancien enseignant de maths/physiques en lycée professionnel se présente avec le même suppléant qu’en 2022 , à savoir Gilles Bianchini, ouvrier retraité du secteur de l’automobile, habitant Ensisheim.
« J’ai des objectifs pour la classe ouvrière contre cette organisation capitaliste de la société », certifie Jean Meyer, qui a été suppléant de Jeanne-Françoise Langlade en 2017, déjà sur la circonscription de Saverne -
Alsace Bossue. Il souhaite ainsi que les salaires, les pensions, les retraites et les allocations soient indexés sur la hausse des prix. « Il y en a marre de ce racket chaque mois ! » tonne le militant Lutte ouvrière depuis plus d’une cinquantaine d’années.
Il appelle également à la création d’un vrai parti des travailleurs. « Ils sont désarmés politiquement. Personne ne parle pour eux. »
Jean Meyer rappelle que Lutte ouvrière ne fait pas partie du nouveau Front populaire car, selon lui, « les partis de gauche ont une immense responsabilité dans la montée électorale de l’extrême droite ».
Et de partager son inquiétude en constatant que « beaucoup de travailleurs se laissent influencer par les idées réactionnaires ». « Nous, on est le seul parti où on ne voit pas l’étranger comme un ennemi, un problème ou un délinquant », signale-t-il.
Jean Meyer.
Photo Julien Meyer
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