Européennes. Christophe Garcia, candidat sur la liste Lutte ouvrière dans le Calvados02/06/20242024Presse/medias/articlepresse/images/2024/06/Christophe_travail.jpg.420x236_q85_box-0%2C88%2C940%2C617_crop_detail.jpg

Article de presse

Européennes. Christophe Garcia, candidat sur la liste Lutte ouvrière dans le Calvados

Illustration - Européennes. Christophe Garcia, candidat sur la liste Lutte ouvrière dans le Calvados

Christophe Garcia, 58 ans, est l’un des 81 candidats de la liste Lutte ouvrière pour les élections européennes de juin 2024, menée par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier. Cet ancien postier de Caen (Calvados) veut « faire exister nos idées » dans la campagne.

1987 : début de carrière à La Poste.

2001 : première campagne électorale, aux municipales de Caen.

2019 : premières élections européennes.

« La particularité de Lutte ouvrière, c’est que nos candidats sont tous issus du monde du travail. » Christophe Garcia, 58 ans, est 38e sur la liste LO pour les élections européennes de juin 2024, menée par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier. Le Caennais ne fait pas entorse à la règle : il achève tout juste une carrière au sein du groupe La Poste, qu’il a intégré en 1987, après un bref passage dans l’usine Valeo, à Condé-sur-Noireau (Calvados).

Il découvre le combat de Lutte ouvrière (LO) pendant ses dix premières années dans un centre de tri postal à Paris. « Des camarades m’ont convaincu que ça valait le coup de défendre des idées dans sa vie. Quand j’ai été muté à Mondeville en 1997, j’ai naturellement continué. »

1987 : début de carrière à La Poste.

2001 : première campagne électorale, aux municipales de Caen.

2019 : premières élections européennes.


 
« La particularité de Lutte ouvrière, c’est que nos candidats sont tous issus du monde du travail. » Christophe Garcia, 58 ans, est 38e sur la liste LO pour les élections européennes de juin 2024, menée par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier. Le Caennais ne fait pas entorse à la règle : il achève tout juste une carrière au sein du groupe La Poste, qu’il a intégré en 1987, après un bref passage dans l’usine Valeo, à Condé-sur-Noireau (Calvados).

Il découvre le combat de Lutte ouvrière (LO) pendant ses dix premières années dans un centre de tri postal à Paris. « Des camarades m’ont convaincu que ça valait le coup de défendre des idées dans sa vie. Quand j’ai été muté à Mondeville en 1997, j’ai naturellement continué. »

Élections européennes : le service public a-t-il eu raison d’organiser un débat Attal - Bardella ?
Débattez !
Syndicaliste, il a très vite participé à la vie politique locale. En 2001, il fait partie de la liste LO pour les municipales de Caen, ainsi que pour toutes celles qui ont suivi. Il s’est également déjà présenté trois fois aux élections législatives (en 2012, 2017 et 2022) et aux élections européennes de 2019.

« Faire exister nos idées »
« L’enjeu, pour nous, est de faire exister nos idées pendant la campagne, de montrer la présence d’un courant communiste révolutionnaire, appuie l’ancien postier, conscient de ses maigres chances de siéger un jour au Parlement européen. Il faut que les travailleurs du monde entier arrivent à s’unir pour se défendre des attaques du patronat. C’est un combat de classe et la classe ouvrière vient du monde entier. »

Il dit ressentir la « colère sourde » des citoyens. « C’est lié à la crise économique que subit aujourd’hui le monde du travail : bas salaires, inflation et, plus généralement, le fait que le capitalisme est un système qui ne contrôle pas l’économie et engendre bien des maux. »

Sa plus grande crainte : le risque de guerres. « On sent que les gouvernements annoncent une guerre généralisée. Elle se tiendra en Europe ou au Moyen Orient, au Congo ou en mer de Chine… Mais derrière ces conflits, on devine la rapacité qu’ont les puissances impérialistes à vouloir diriger la planète. »

Ouest-France, Léa Dall'Aglio

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Ouest-France

Partager