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Communiqué
La clause Molière, ou quand la droite BCBG surenchérit sur le Front national
Après Laurent Wauquiez dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, c’est au tour de Valérie Pécresse en Ile-de-France de mettre en place une clause de restriction des marchés publics pour les entreprises qui n’imposeraient pas l’usage du français sur les chantiers.
En pleine campagne présidentielle et avec d’évidentes visées pour les élections législatives qui suivent, ces politiciens de droite, très bon chic bon genre, usent de la pire démagogie xénophobe. C’est répugnant.
Ils osent parler de sécurité sur les chantiers. Mais depuis quand se soucient-ils de la sécurité des travailleurs ? C’est la soif du profit qui rend le travail extrêmement dangereux sur les chantiers et dans les entreprises en général. Et c’est la solidarité entre salariés, au quotidien, celle de ceux qui sont au coude à coude comme exploités, quelle que soit la langue plus ou moins bien parlée, qui empêche bien des accidents.
En reprenant hypocritement à Le Pen l’idée de la préférence nationale, ils font, comme elle, la politique du grand patronat : dresser les travailleurs les uns contre les autres.
Quand une partie des travailleurs sont visés, c’est l’ensemble de la classe ouvrière qui est attaquée. Et la force des travailleurs réside dans leur solidarité. Seule l’union de tous les exploités fait leur force.
Nathalie Arthaud