SNCF : Non à la répression antisyndicale !07/10/20242024Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

SNCF

Non à la répression antisyndicale !

La direction de SNCF Réseau vient de prononcer plusieurs sanctions lourdes frappant des élus et responsables syndicaux. Elle a infligé au secrétaire du CSE central Réseau, militant de la CGT depuis trente ans, douze jours de mise à pied. Un dirigeant de Sud-Rail, élu au CSE Nord-Est-Normandie, a de son côté reçu cinq jours de mise à pied.

Il s’agit de dossiers montés de toutes pièces leur reprochant leur attitude militante lors des réunions, tel que « l’instauration d’un climat de tension excessif », « un ton agressif » vis-à-vis des représentants de l’employeur. La direction, pour instruire des dossiers à charge contre des salariés, a l’habitude de saisir une de ses instances baptisée « l’Éthique » et celle-ci a confié ses basses œuvres à une officine privée.

Ces CSE ont remplacé les anciennes instances de représentants du personnel (DP et CE), et sont des simulacres de représentation des travailleurs. La SNCF a choisi de réduire de manière drastique le nombre d'élus et a créé des CSE couvrant des secteurs gigantesques afin de couper au maximum les délégués de leurs camarades de travail. Mais cela ne suffisant encore pas, elle cherche à sanctionner les militants qui demandent des comptes dans ces CSE et refusent d’être promenés par le bout du nez.

En s’en prenant à des responsables fédéraux, la SNCF prévient les appareils syndicaux qu’elle s’apprête à manier le bâton à leur encontre dans la période à venir s’ils se montrent récalcitrants. Et derrière les militants, elle cherche à intimider l’ensemble des travailleurs dans un contexte où elle s’apprête à faire reculer leurs conditions de travail et de rémunération.

Pour protester contre la répression, la CGT Cheminots et Sud-Rail ont décidé de ne plus siéger dans les instances avec la direction tant que les sanctions ne sont pas levées contre les deux militants. Un rassemblement de soutien est appelé le 7 octobre à Saint-Denis à partir de 13 heures au siège de la SNCF.

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