La coupe est pleine !

Le Serpn (Syndicat de gestion de l’eau du Roumois -Pays du Neubourg) composé de 95 élus regroupant les communes de la région, avait prévu une augmentation de 60% du tarif de l'eau, justifiée, disait-il, par l’obligation de réaliser des travaux de plusieurs dizaines de million, pour fournir une eau potable. 

Jusqu’alors les 75 000 consommateurs ont payé pour une eau plus ou moins polluée par des résidus de pesticide (nitrates et chloridazon desphénil) avec des restrictions de consommation dans certaines communes. 

Heureusement, pétitions et manifestations ont en partie fait reculer le Serpn sur l’augmentation du tarif initialement prévue.

L’État se désengage en laissant aux communes, petites et grandes, la charge d’entretenir le réseau et de gérer la distribution de l’eau, pour au final présenter la facture aux consommateurs qui vont encore payer, pour espérer, un jour peut-être, avoir de l’eau potable.