Le gouvernement démolit l'éducation... et ce n'est qu'un début

Plus d’un mois après la rentrée scolaire de septembre, les postes d’enseignants et d’encadrants sont loin d’être tous pourvus dans les lycées et collèges de Gironde. Au collège Léonard-Lenoir, situé dans le quartier de la Bastide à Bordeaux, les parents d’élèves ont dû passer une petite annonce sur les réseaux sociaux pour obtenir un professeur de français qui manquait à deux classes. Au collège Dupaty à Blanquefort, c’est en scandant un texte de rap que des élèves et leur famille  ont réclamé un professeur de mathématiques. Et ce ne sont pas des cas isolés.

La raison en est un manque de création de postes, en Gironde comme partout. Et aussi des conditions de travail rendues plus difficiles par des effectifs trop nombreux dans les classes, et des salaires à la traîne depuis des années, qui ne facilitent pas les vocations.

Tout cela, c'était avant les dernières annonces gouvernementales concernant la suppression de 2000 postes au niveau national. Pour satisfaire les marchés financiers et continuer à aider le grand patronat, le gouvernement s'est lancé dans des économies criminelles, qui ne peuvent que pourrir la vie des enseignants et gâcher l'éducation des enfants. Aux enseignants, aux parents d'élèves et aux élèves de s'y opposer, par leurs propres mobilisations !