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Brève
RATP Métro (Paris)
Ce n’est pas la fête pour tout le monde
Dans le métro, on est loin de l’euphorie qui s’est emparée des médias : aux difficultés pour se rendre au travail en raison des nombreuses zones soumises aux « QR codes », s’ajoute le mécontentement des usagers face à l’explosion des tarifs.
Alors qu’initialement les transports devaient être gratuits pendant les JO, c’est l’inverse qui s’est produit. Le ticket de métro acheté depuis le 22 juillet est passé de 2,15 euros à 4 euros. Mais ce qui fait surtout réagir est la suppression du pass navigo hebdomadaire pour toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques. Les agents de station doivent faire face à la colère des usagers qui, au lieu des 30,75 euros habituels pour la semaine, ils doivent acheter un pass JO à 70 euros. « Les JO, on ne les vit pas, on les subit » revient souvent dans la bouche des agents.
Il n’y a que pour la gestion des colis suspects que la magie des JO opère. D’habitude il faut deux heures pour qu’une équipe de déminage intervienne. La RATP prétendait qu’il n’était pas possible de faire plus vite. Mais pour deux bagages abandonnés aux stations Pont de Sèvres mardi 23 juillet et à Gare du Nord vendredi 26, il n’a fallu que vingt minutes.
Quand elle veut, la direction sait donc mettre les moyens.