Brève
Novasco
450 emplois directs liquidés à Hagondange

Vendredi 31, le tribunal de commerce de Strasbourg doit statuer sur l’avenir du groupe Novasco (ex-Ascometal). Le plus gros site du groupe, Hagondange en Moselle, 450 salariés, vient de voir le dernier repreneur en lice, Metal Blanc, jeter l’éponge, même s’il reste quelques espoirs de reprise pour les trois autres sites restants.
En onze ans, quatre repreneurs successifs se sont goinfrés de reprise en reprise du groupe Ascometal (renommé l’an dernier Novasco). Pas moins de 205 millions d’aides publiques de l’Etat ont été engloutis pour aider les repreneurs successifs, sans compter les aides publiques régionales ou locales.
Pour les travailleurs, chaque reprise s’est traduite par un gel des salaires, des départs non remplacés avec une surcharge de travail pour ceux qui restaient, sans qu’aucun investissement ne soit réalisé.
Cette fermeture promise est un drame pour la région. Non seulement pour les 450 salariés d’Hagondange mais aussi pour tous les sous-traitants et les emplois induits. Et aujourd’hui, Metal Blanc qui lâche l’affaire explique qu’une des raisons de son abandon est un climat social « tendu ».
La seule chose que n’auraient pas volé tous ces repreneurs, c’est un climat social « très tendu » : une explosion de colère ouvrière.