Dans le monde
Militants kurdes : l'État français dans ses basses œuvres
Le 19 octobre, le Conseil démocratique kurde de France (CDKF) appelait à manifester contre de nouvelles expulsions de militants nationalistes kurdes, réfugiés en France pour échapper aux arrestations, voire à la torture.
Trois ont déjà été livrés à la Turquie en avril 2024, dont un demandeur d'asile reconnu. Il est maintenant incarcéré là-bas. Le 26 septembre, la Cour administrative d’appel de Paris a déclaré son expulsion « illégale »... cinq mois trop tard.
Le secret-défense invoqué par le ministère de l'Intérieur indique que ces militants ont probablement été « marchandés » avec les services turcs. En échange de quoi ? Ces expulsions sont ignobles.