Non aux suppressions de classes et de postes !

 Jeudi 6 février, les enseignants du lycée se sont massivement mis en grève et se sont rassemblés devant l’entrée de l’établissement qu’ils ont décorée de banderoles et d’affiches. Soutenus par les parents d’élèves et les élèves, ils avaient organisé une journée « lycée mort » pour montrer leur colère. 

 Car, contrairement à la propagande du gouvernement Bayrou qui a affirmé revenir sur les 4000 suppressions de postes prévues dans l’Éducation nationale, c’est bien la poursuite des économies qui est programmée. Ainsi au lycée Raymond Queneau, ce n’est pas moins de trois classes qui doivent être supprimées et l’équivalent de 4,5 postes d’enseignants. Les effectifs d’élèves par classe gonfleraient jusqu’à atteindre 35 par classe. En Normandie, ce sont 159 postes d’enseignants qui doivent disparaître.

 Le Rectorat a prévu de recevoir une délégation d’enseignants, de parents et d’élèves après les vacances. Les grévistes entendent bien obtenir gain de cause, par une nouvelle grève s’il le faut !