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Brève
LGV
Les casseurs sont au gouvernement
Plusieurs associations ont appelé à manifester du 11 au 13 octobre à Lerm-et-Musset en Sud-Gironde. Cette manifestation qui a rassemblé près de 1500 personnes, a été interdite par le préfet de Gironde. Il a justifié sa décision par des supposés « modes d’actions violents » de ces associations, qui n’auraient pas déclaré cette manifestation.
Ce projet vieux de vingt ans et qui représente près de 15 milliards d’euros, permettra de raccourcir de 20 minutes le trajet Bordeaux-Toulouse... mais surtout, il permettra à Bouygues et Vinci d’engranger de juteux profits avec de l’argent public. Au delà des raisons défendues par les écologistes, la politique de la SNCF et du gouvernement consiste à fermer de plus en plus de petites lignes jugées non rentables au profit des grands axes reliant les grandes villes. De fait, les petites communes, autrefois desservies, se retrouvent de plus en plus enclavées.
Les médias ont monté en épingle ce qui fut le seul incident du week-end, la destruction d’une voiture de la gendarmerie, ce qui a donné l'occasion au ministre de l’intérieur Retailleau de demander des sanctions contre les manifestants qu’il a traités de « voyous » et de « casseurs ». Retailleau ne fait qu'imiter son prédécesseur Darmanin, qui avait demandé l’interdiction des manifestations contre les méga-bassines à Sainte-Soline, qualifiant les manifestants « d’éco-terroristes ». Ce gouvernement, qui est à l'offensive contre les travailleurs, est prêt à tout et n'importe quoi pour faire diversion.