Keolis – Montesson et Argenteuil (78 et 95) : En lutte pour les salaires25/04/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/04/P13_22.4_k%C3%A9olis_3_argenteuil_C_LO.jpg.1200x675_q85_box-290571305_crop_detail.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C542%2C305_crop_detail.jpg

Brève

Keolis – Montesson et Argenteuil (78 et 95)

En lutte pour les salaires

Illustration - En lutte pour les salaires

Une grève a démarré lundi 22 avril au matin dans les deux dépôts de bus Keolis d’Argenteuil et de Montesson, qui desservent une partie de la banlieue ouest de Paris : Argenteuil, Sartrouville, Bezons, Cormeilles-en-Parisis... La quasi-totalité des conducteurs étant en grève, seuls quatre bus ont pu sortir à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, et deux à Montesson, dans les Yvelines.

L’ensemble des organisations syndicales ont appelé au mouvement et c'est la première fois en 40 ans qu'à Argenteuil, l’encadrement et les ateliers se sont joints aux conducteurs. Les payes sont trop basses, et certains conducteurs accumulent les heures de conduite avec des semaines infernales. La direction de Keolis, qui ne proposait que 1,9 % d’augmentation, propose dorénavant 2,5 %. Les grévistes réclament 4 %, et certains à Montesson 6 %.

Mais c’est aussi les conditions de conduite qui sont de plus en plus difficiles, les temps de parcours impossibles à tenir. Avant le tour de conduite suivant, il n’y a parfois que deux-trois minutes, pas le temps de prendre un café ou d’aller aux toilettes. À cela s’ajoute l’état du matériel : au dépôt d’Argenteuil, un bus avec 800 000 km au compteur reste en service, de nombreux autres sont mal en point. 

Voilà le résultat des économies imposées par l’État et la région aux services publics. Les patrons de Keolis, Transdev ou de la RATP les mettent en œuvre, recherchant le bénéfice maximum aux dépens des travailleurs et des usagers. Les grévistes ne l’acceptent pas.

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