Recul de la direction, non au « SamSMIC » !

Depuis le 21 juin, les travailleurs d’Itirémia, filiale du groupe Samsic assurant la prise en charge des personnes en situation de handicap et la consigne, ont débrayé quotidiennement pour dénoncer l’absence de prime JO. Alors que leurs collègues de la SNCF, avec qui ils travaillent tous les jours, devraient en avoir une, cette injustice a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : depuis des années, leurs salaires bloqués ont été rattrapés par le SMIC. À l’opposé, la famille Roulleau qui possède Samsic est la 152ème fortune du pays. 

 La direction a tenté de jouer la division, en opposant les travailleurs en CDI à ceux en CDD. Mal lui en a pris car la réaction a été unanime et les CDD ont aussi débrayé. Un article du journal Le Progrès, fruit de la mobilisation, a augmenté la fierté de ne plus être les invisibles soutiers de la gare. La direction a cédé une prime de 300 euros net et a avancé les négociations salariales à début août. Rien n’est encore réglé mais la réaction collective a soudé l’équipe et cela, c’est un acquis solide pour l’avenir.