Fuite à la raffinerie de Donges : les services de l’État protègent les empoisonneurs08/09/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/09/Donges.jpg.420x236_q85_box-28%2C43%2C256%2C171_crop_detail.jpg

Brève

Fuite à la raffinerie de Donges

les services de l’État protègent les empoisonneurs

illustration
Vue de la raffinerie

Le 21 décembre 2022, à la raffinerie Total de Donges il s'est produit une fuite de Naphta, un mélange d’essence riche en Benzène et très soufré. Plus d’une semaine après cette fuite, les odeurs d’essence étaient restées perceptibles à des kilomètres à la ronde. Face à la colère des riverains, la préfecture a accepté de demander une enquête à un organisme dépendant du ministère de l’environnement.

Ce rapport n’a été rendu public que ces jours-ci alors qu’il a été communiqué à la direction de Total la semaine suivant l’accident ! On y apprend, entr’autre, que la concentration moyenne journalière de benzène a dépassé pendant quatre jours la valeur toxicologique de référence pour l’exposition aiguë.

Au vu de ce rapport l’Association environnementale dongeoise estime que les habitants auraient dû être évacués : « l’air était irrespirable. On avait l’impression que tout allait s’embraser si on craquait une allumette ».

Les pouvoirs publics se sont acharnés à cacher le plus longtemps possible ce rapport accablant pour Total. Cela illustre une fois de plus que l’Etat n’est pas au service de l'ensemble de la population, mais fait passer l'intérêt des grands groupes capitalistes avant tout autre considération.

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