Dans les entreprises
Femmes de chambre en grève
Depuis le 19 août, des femmes de chambre des hôtels Campanile et Première Classe de Suresnes (Hauts-de-Seine), sont en grève pour revendiquer l’indexation de leurs salaires sur l’inflation et une prime au pouvoir d’achat. Elles luttent aussi contre les licenciements qui s’abattent sur les salariés les plus anciens, dont les contrats sont moins précaires que ceux des récents embauchés, et dont la direction veut se débarrasser.
Ces hôtels appartiennent au groupe Louvre Hôtel, qui rassemble 1 700 établissements et se targue d’être le n°2 sur le marché européen. Il a donc largement les moyens de payer. Les grévistes ont mille fois raison de vouloir balayer cette politique patronale.