Brève
Etudes supérieures
Un luxe de plus en plus inaccessible aux familles populaires
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Selon une enquête de l’Unef, citée par l'Est républicain, le coût de la vie pour un étudiant lorrain est de plus en plus élevé. Les frais d’inscription à l’université augmentent de 2,93 % cette année, et explosent même pour les étudiants étrangers qui doivent débourser 2 700 € pour une licence et 3 700 € pour un master.
Mais ce sont toutes les dépenses qui augmentent, et en particulier le coût du logement de 2,31 % pour les étudiants de Nancy et de 7,11 % pour ceux de Metz, 3ème ville la plus chère de France pour les étudiants. Même sur les sites décentralisés dans de plus petites villes (Forbach, St-Avold, St-Dié, Bar-le-Duc, Lunéville…) la vie reste chère à cause de l’absence de cité et de restaurant universitaires. Au final, l'UNEF rappelle qu’il n’y a pas une ville de France où le coût de la vie étudiante est inférieur à 1 000 € par mois. C’est pourquoi la moitié des étudiants doivent travailler pour payer leurs études, ce qui augmente de 40 % leur risque d’échec.
Permettre à leurs enfants de faire des études est un sacrifice de plus en plus inaccessible aux familles populaires. On est loin du mythe de l’éducation gratuite et de l’égalité des chances…