Etudes supérieures : Un luxe de plus en plus inaccessible aux familles populaires04/09/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/09/Capture_d%C3%A9cran_2024-09-04_%C3%A0_09.43.20.png.420x236_q85_box-1%2C0%2C1867%2C1050_crop_detail.png

Brève

Etudes supérieures

Un luxe de plus en plus inaccessible aux familles populaires

Illustration - Un luxe de plus en plus inaccessible aux familles populaires

Selon une enquête de l’Unef, citée par l'Est républicain, le coût de la vie pour un étudiant lorrain est de plus en plus élevé. Les frais d’inscription à l’université augmentent de 2,93 % cette année, et explosent même pour les étudiants étrangers qui doivent débourser 2 700 € pour une licence et 3 700 € pour un master. 

Mais ce sont toutes les dépenses qui augmentent, et en particulier le coût du logement de 2,31 % pour les étudiants de Nancy et de 7,11 % pour ceux de Metz, 3ème ville la plus chère de France pour les étudiants. Même sur les sites décentralisés dans de plus petites villes (Forbach, St-Avold, St-Dié, Bar-le-Duc, Lunéville…) la vie reste chère à cause de l’absence de cité et de restaurant universitaires. Au final, l'UNEF rappelle qu’il n’y a pas une ville de France où le coût de la vie étudiante est inférieur à 1 000 €  par mois. C’est pourquoi la moitié des étudiants doivent travailler pour payer leurs études, ce qui augmente de 40 % leur risque d’échec.

Permettre à leurs enfants de faire des études est un sacrifice de plus en plus inaccessible aux familles populaires. On est loin du mythe de l’éducation gratuite et de l’égalité des chances…

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