Brève
Sète
A Keolis, la colère monte
Les travailleurs de Keolis, chauffeurs de bus, mécaniciens, contrôleurs, étaient nombreux et en colère mercredi 7 février devant l’entrée du dépôt de Sète. Ils dénoncent la volonté de leur employeur de s’attaquer, dans le cadre des négociations avec l’Agglo de Sète, à leurs conditions de travail, RTT, primes et autres « acquis sociaux ».
Tandis que la direction déclare avec cynisme : « vous n’allez pas perdre de salaire, mais du pouvoir d’achat ! » , les conducteurs s’insurgent : « grosso modo, on perd 800 euros avec ce qu’ils annoncent, alors qu’on subit déjà l’inflation ; ce n’est pas possible ». Et ils ajoutent : « ils demandent que l’on se coupe une jambe et que l’on choisisse laquelle ! », « Ils veulent encore plus d’efforts, alors qu’on a déjà perdu 13 postes de chauffeurs, en précisant que le travail a été transféré chez un sous-traitant, CP Med, où les chauffeurs bossent pour 400 euros de moins. ».
Si rien ne bouge, les travailleurs sétois de Keolis, un groupe international largement bénéficiaire, sont prêts à faire grève pendant le festival « Escale à Sète » fin mars.