Gironde : Les travailleurs d'Elior en grève21/10/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/10/Manif_Elior_2023_10_19.jpg.420x236_q85_box-0%2C2%2C2000%2C1128_crop_detail.jpg

Brève

Gironde

Les travailleurs d'Elior en grève

Illustration - Les travailleurs d'Elior en grève

Jeudi 19 octobre, les ASH travaillant pour Elior étaient une trentaine, rassemblées devant l’ARS. Elles venaient de plusieurs sites : l’hôpital de Langon, le CHU Pellegrin, l’hôpital Saint-André, la Clinique Mutualiste. Elles dénoncent Elior, ce groupe capitaliste qui se gave avec 4,45 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Les salariées, elles, gagnent la plupart le Smic, souvent à temps partiel, pour un travail où il faut toujours courir, souvent sans pause, avec les chefs sur le dos.

Le mouvement a commencé à Langon. Les grévistes ont décidé d’élargir leur action en allant discuter avec leurs collègues sur tous les sites où Elior est présent. La colère et le ras-le-bol sont tels que, sur plusieurs sites, les travailleurs ont décidé d’entrer eux aussi en grève et d’unir leurs actions. La grève est effective et majoritaire à Langon, Pellegrin et à la Clinique Mutualiste. Par exemple, à la Clinique, il ne restait que deux contractuels pour faire le travail, ce sont les chefs qui ont dû se mettre au boulot… Et vu la grève sur plusieurs sites, la direction d’Elior ne peut pas trouver des remplaçants sur d’autres sites pour remplacer les grévistes.

Les ASH ont décidé de se rassembler ensemble sur chaque site : vendredi, elles étaient une trentaine à la Clinique, lundi, elles sont à Pellegrin. Elles sont contentes et fières de se retrouver : elles échangent sur leurs conditions de travail, sur l’arrogance et le mépris des chefs. Elles retrouvent la force de la solidarité de ceux et celles qui partagent la même exploitation. En même temps, elles continuent de militer pour l’extension de la grève en allant sur tous les autres sites.

Vendredi, devant la force de la grève, des membres de la direction d’Elior sont venues demander à négocier… Mais les grévistes sont bien décidées à ne pas lâcher pour des broutilles.

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