Armada : une vitrine aussi du militarisme.

Mardi 13 juin, la frégate Normandie a accosté sur les quais de l’Armada. Ce navire de guerre ultrasophistiqué a coûté à l’État la bagatelle de 700 millions d’euros alimentant ainsi les profits des actionnaires de Navalgroup, en partie propriété de Thalès. À côté de l’emplacement de cette frégate, la marine nationale tient un stand qui propose aux jeunes de s’engager.

L’armée profite ainsi d’une fête populaire pour développer sa propagande militariste et nationaliste et pour recruter de la future chair à canon au service des intérêts des capitalistes. Comme l’a écrit Anatole France au lendemain de la Première Guerre mondiale, « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »