Bourgogne-Franche-Comté : Baromètre de la pauvreté : le Secours populaire lance ”un cri d’alerte”12/09/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/09/Capture1_3.JPG.420x236_q85_box-0%2C87%2C352%2C285_crop_detail.jpg

Brève

Bourgogne-Franche-Comté

Baromètre de la pauvreté : le Secours populaire lance ”un cri d’alerte”

Illustration - Baromètre de la pauvreté : le Secours populaire lance ”un cri d’alerte”

Dans un contexte d’inflation, le baromètre de la pauvreté Ipsos et Secours populaire confirme une précarité accrue au sein de la population française. La région Bourgogne-Franche-Comté et le département de la Haute-Saône voient même arriver de nouveaux profils, preuve d'une aggravation de la situation, sans toutefois avoir plus de moyens.

“Notre région est le reflet de ce qui est publié. C'est exactement la copie”, confirme la présidente du conseil de région du Secours populaire Bourgogne-Franche-Comté : “Le nombre de personnes qui frappent à nos portes a augmenté de 20 à 30% en un an.”

L’antenne de Vesoul a accueilli 200 personnes de plus qu’en 2022 et depuis fin 2019, la demande a même doublé, atteignant un pic à 1.243 personnes au mois de mai. Elle précise également que ces demandeurs viennent de plus en plus loin et d’au moins 47 communes différentes.

Il s’agit souvent de petits contrats, de temps partiels, de personnes dont les dossiers de demandes d’aides sont bloqués par les délais souvent longs,

Autant de retours qui vont dans le sens des chiffres du baromètre : parmi les 996 personnes représentant un échantillon représentatif de la population et interrogées en juin dernier, 45% peinent à payer certains actes médicaux, 45% des dépenses d’énergies et 43% pour consommer des fruits et légumes frais. Le tout avec une augmentation globale de 4 à 6 points en un an. Près d’un Français sur trois rencontre même des difficultés pour s’alimenter trois fois par jour. Chez les foyers les plus modestes, dont le revenu mensuel net du foyer est inférieur à 1.200 monte à 57%.

Pour inverser la tendance c’est aux profits de ces grands groupes qu’il faudra s’en prendre, ceux qui s’enrichissent de l’inflation et qui sont arrosés par l’Etat

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