Écoles de Paris (75) : Contre les fermetures de classes13/02/20252025Brèves/medias/breve/images/2025/02/%C3%89cole_%C3%A9l%C3%A9mentaire_41_bis_rue_Jean-de-la-Fontaine_Paris_16e.jpg.420x236_q85_box-1335%2C285%2C5472%2C2614_crop_detail.jpg

Brève

Écoles de Paris (75)

Contre les fermetures de classes

Illustration - Contre les fermetures de classes

Mardi 11 février, 60 % des enseignants du primaire étaient en grève à Paris et un quart des écoles étaient fermées. Plus d’un millier de professeurs et travailleurs des écoles, parents et enfants se sont retrouvés le matin devant le rectorat pour s’opposer à la baisse des moyens envisagée pour l’année scolaire prochaine : 470 suppressions de postes d’enseignants du primaire sont programmées au niveau national, dont 110 à Paris. S’ajoutant à celles des années passées, ces suppressions conduisent à ce que, certains jours, plus de cent remplacements ne sont pas assurés à Paris, selon la CGT. Privés d’enseignement, les élèves concernés sont alors généralement répartis dans d’autres classes de l’école, faisant augmenter des effectifs déjà trop élevés.

Pour pallier le manque de remplaçants, les décideurs académiques n’ont donc rien trouvé de mieux que d’annoncer la fermeture de 167 classes et, chose nouvelle, la remise en cause de la décharge des directeurs d’écoles. Exemptés, depuis 1982 du travail d’enseignement les directeurs parisiens peuvent se consacrer davantage aux élèves en difficulté, aux relations avec les parents ou à la gestion des projets pédagogiques. 

Pour dénoncer ces dégradations, une partie des personnes a organisé un comité d’accueil à la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, qui visitait une école voisine tandis qu'un autre groupe a défilé jusqu’à la Bourse du travail. Deux journées de grève ont été déjà annoncées pour la reprise des cours début mars.

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