Brève
Caf de Metz
Qui harcèle qui ?
Jeudi 12 septembre, un rassemblement avait lieu devant la Caf de Metz pour dénoncer la menace de licenciement de l’ex-secrétaire CGT du CSE, réunissant 70 personnes dont 45 de ses collègues.
La direction a habilement utilisé les désaccords interne au syndicat CGT pour obtenir le témoignage d’une déléguée démissionnaire et réaliser une enquête à charge, l’accusant de harcèlement moral. Depuis deux ans et demi, elle bataille contre ces accusations mensongères et a obtenu le soutien non seulement des autres syndicats (FO, Sud, CFTC et CFE-CGC), mais également de nombreuses décisions allant dans son sens de l’Inspection et du Ministère du Travail.
En réalité, c’est la direction qui mène un véritable harcèlement juridique à l’encontre des militants combatifs. Déjà en 2021, elle s’était attaquée à la déléguée syndicale CGT qui avait dénoncé la politique de la Caf dans un reportage de Capital sur M6. Et elle est allé jusqu’à accuser l’ex-secrétaire du CSE de fraude pour avoir demandé le RSA suite à sa mise à pied avec suspension de son salaire.
Dans les Caf, les directions se glorifient de défendre la qualité de vie au travail et la bienveillance des échanges entre collègues. En fait, elle veut interdire à qui que ce soit d’exprimer la moindre colère. Et pourtant des raisons d’être en colère il y en a face aux conditions de travail, aux salaires insuffisants et à la manière dont les allocataires sont maltraités par l’administration.
Le rassemblement du 12 septembre devant la Caf de Metz est la meilleure réponse possible : quand l’un d’entre nous est visé, nous sommes tous attaqués.