Candidat à gérer la société pour les capitalistes et contre les travailleurs

Alors que l’usine Peugeot de Sochaux est passée de 40 000 à 5 000 travailleurs du fait des suppressions d’emplois, de la sous-traitance, la tête de liste RN aux Européennes, Bardella, qui a tenu meeting à Montbéliard pour exalter « la France du travail » n’a pas eu un mot contre la famille Peugeot. Riches à milliards, les Peugeot comme tout le grand patronat sont responsables des suppressions d’emplois, du chômage, de la précarité, des cadences de fous que les travailleurs subissent.

Bardella et le RN s’en prennent aux immigrés pour masquer cette réalité-là. « On paye, on paye pour qui ? Pour ceux qui ne travaillent pas, pour les migrants » a déclaré Bardella. Et les énormes profits que vient d’annoncer le groupe Stellantis - dont les Peugeot sont actionnaires ? Ils ont représenté 18,6 milliards d’euros soit l’équivalent du salaire annuel de 465 000 salariés, payés 2 000 € cotisations sociales incluses. Toutes les grosses sociétés du CAC 40 ont vu leurs profits exploser. Voilà pour qui « on paye », voilà ceux qui nous font payer et nous exploitent. 

Le RN veut arriver au pouvoir. C’est-à-dire qu’il veut gérer la société pour le compte de ses vrais maitres les Peugeot, les Dassault, les Bolloré et les grandes familles bourgeoises. Alors il désigne des boucs émissaires, l’Europe, les immigrés, pour masquer les vrais responsables de notre exploitation et du délabrement de la société capitaliste. S’ils arrivaient au pouvoir, ils seraient comme tous les autres politiciens, les Ciotti, Le Maire et Macron, ils gouverneraient dans l’intérêt du grand patronat et de la finance qui sont les vrais maîtres de la société.

Si l’on veut arrêter la marche à la catastrophe sociale, économique, climatique et guerrière, les travailleurs devront renverser les capitalistes et la bourgeoisie et gérer eux-mêmes la société. Il faut arrêter de croire tous les bonimenteurs politiciens qui, de Hollande avec « mon ennemi c’est la finance » à Sarkozy avec « il faut moraliser le capitalisme », nous mentent pour mieux préserver les intérêts de la grande bourgeoisie. 

Au pouvoir, Bardella-Le Pen feraient du Macron… en pire, en cherchant à diviser toujours davantage les travailleurs en fonction de leur origine et à les affaiblir face au patronat. Souvenons-nous des paroles de l’Internationale « Il n’y a pas de sauveur suprême, travailleurs sauvons-nous nous-mêmes ».