- Accueil
- Hauts-de-France
- ArcelorMittal - Dunkerque : Mobilisation des travailleuses du nettoyage
Brève
ArcelorMittal - Dunkerque
Mobilisation des travailleuses du nettoyage

Mardi 4 février, les travailleuses du nettoyage de l’usine ArcelorMittal de Dunkerque se sont massivement mises en grève pour dénoncer les bas salaires, les conditions de travail qui se dégradent et pour se faire respecter.
Les salaires sont au plus bas, juste au niveau du salaire minimum, y compris pour les travailleuses qui travaillent dans cette usine depuis 20, 30 ans. La prime du noël, que le patron ose appeler un 13ème mois, atteint au mieux 300 euros. Ce sont également les conditions de travail qui ne sont plus acceptées car ce sont toujours plus de locaux, de bureaux, de sanitaires, qu’il faut nettoyer. Cela entraîne de plus en plus d’arrêts maladie qui ne sont pas remplacés. Cela dans une usine pleine de poussières de charbon et de minerai de fer.
A chaque renégociation de contrat, ArcelorMittal tire les contrats à la baisse avec des patrons prestataires. Actuellement, c’est l’entreprise Onet qui a le contrat de nettoyage sur l’usine. L’entreprise Onet prétend qu’elle ne gagne pas d’argent dans cette usine. C’est un mensonge. ArcelorMittal et Onet sont complices dans l’exploitation. La famille propriétaire d’Onet est dans le classement des plus grandes fortunes de France avec un compte en banque bien garni, 500 millions d’euros en 2024 !
Marre d’enrichir des bourgeois qui ne font rien de leurs dix doigts ! Les travailleuses du nettoyage ont dit bien fort qu’elles doivent pouvoir vivre dignement de leur travail. Cette revendication a été bien accueillie par l’ensemble des travailleurs de l’usine. Elle concerne tout le monde. C’était un premier coup de colère, il y en aura d’autres.