Sanifirst : Licenciement et mépris patronal

Une entreprise de robinetterie de la zone industrielle n^o 3 près d’Angoulême vient d’annoncer à ses neuf salariés qu’elle va fermer le site et donc les licencier sauf… s’ils acceptent une mutation au Portugal avec des salaires de 830 € (le smic au Portugal) à 1 200 €. Seuls deux salariés se sont vu proposer des reclassements en Charente-Maritime.

Ce groupe de 300 salariés prétexte que le site perd de l’argent pour imposer cette décision. Les syndicalistes contredisent cette version patronale. Les salariés ne veulent évidemment pas des reclassements proposés et réclament des indemnités de licenciement supérieures au minimum légal.

Le monde du travail dans son ensemble devra utiliser sa force collective pour imposer l’interdiction des licenciements. Il devra aussi se donner les moyens de contrôler réellement les comptes des entreprises afin de déjouer les manœuvres patronales.