Angers

Quelle politique, quel programme pour l’émancipation des femmes aujourd’hui ? 

Jeudi 6 mars, 20h00, Salle du Doyenné (RdC), Bd du Doyenné, Angers

L’oppression des femmes est générale dans le monde. Elle prend des formes plus ou moins brutales selon les pays : depuis des salaires plus faibles pour des postes équivalents (comme ici en France) jusqu’à l’exclusion totale de l’espace public et un statut de mineure à vie sous la tutelle d’un père ou d’un mari (comme en Afghanistan), en passant par de multiples formes de discrimination ou de violence.

Aujourd’hui, force est de constater que la situation des femmes à l’échelle de la planète recule dramatiquement – c’est vrai jusqu’au cœur du pays impérialiste le plus riche et puissant du monde, les États-Unis. Cette situation est une des conséquences du maintien du système capitaliste pourrissant et, c’est lié, une conséquence du recul du mouvement ouvrier.

Face à l’oppression, les femmes ont toujours lutté, sous une forme ou sous une autre. Alors, partout, notre solidarité va à celles qui résistent, avec leurs moyens,  pour pouvoir conduire, voter, aller à l’école, ou tout simplement exister.

Nous sommes solidaires des femmes du monde entier qui refusent la soumission : soumission aux hommes qui les oppriment, ou soumission à un dieu qui leur impose de se cacher sous un voile ou une perruque ! Solidaires des femmes qui s’opposent aux courants les plus réactionnaires qui s’abattent sur la société, aussi bien dans les pays pauvres que dans les pays riches.

Le mouvement féministe a toujours été traversé par de nombreux débats, qui continuent de s’exprimer aujourd’hui. Mais notre conviction essentielle, portée par des générations de militants révolutionnaires avant nous, est que le combat pour l’émancipation des femmes est inséparable du combat pour l’émancipation des exploités en général.

C’est cette tradition féministe – socialiste, communiste – qu’il faut faire vivre aujourd’hui, celle qui n’a pas l’illusion que les femmes, ou les hommes, peuvent se débarrasser de l’oppression de la moitié de l’humanité sans mettre fin à la domination de la bourgeoisie et à son cortège d’inégalités, de violence et de préjugés.