La section espagnole du Secrétariat Unifié et la question nationale en Catalogne01/11/19771977Lutte de Classe/static/common/img/ldc-min.jpg

La section espagnole du Secrétariat Unifié et la question nationale en Catalogne

Le 23 octobre dernier, Josep Tarradellas, président de la Généralité (gouvernement autonome) de Catalogne en exil, rentrait à Barcelone après plus de trente-huit ans d'absence, reconnu es-qualité par Juan Carlos et par Suarez. Il avait succédé, à la présidence de la Généralité de Catalogne en exil, à Lluis Companys, après que celui-ci, livré à Franco par le régime de Vichy en 1940, ait été fusillé dans les fossés de la citadelle de Montjuic. Le rapprochement des deux faits en dit plus long que n'importe quel discours sur le changement intervenu, depuis la mort de Franco, dans l'attitude du gouvernement de Madrid par rapport aux problèmes que pose l'existence de particularismes nationaux vivaces dans certaines régions de l'Espagne, notamment au Pays Basque et en Catalogne.

Ce changement de politique ne correspond pas seulement, de la part des successeurs de Franco, au désir de désamorcer une situation explosive, comme celle qu'a connue pendant des années le Pays Basque, où la répression policière et l'état de siège quasi permanent ne sont jamais parvenus à éliminer les organisations nationalistes radicales, comme les différentes branches de l'ETA. Il vise aussi, en une période où l'Espagne est durement touchée par la crise économique, connaît un chômage important et une inflation galopante, à centrer la vie politique du pays sur le problème de l'autonomie des diverses régions périphériques de l'État espagnol, au détriment de celui de la baisse du niveau de vie de la population laborieuse.

Il est à cet égard significatif que le processus de mise en place d'une certaine autonomie régionale soit beaucoup plus avancé en Catalogne, où les revendications autonomistes ne sont exprimées que de manière modérée, par la voie de pétitions et de manifestations pacifiques, qu'au Pays Basque où, depuis des années, des groupes nationalistes radicaux mènent une véritable lutte armée pour l'indépendance, avec le soutien - au moins jusqu'à ces derniers mois - de larges couches de la population. Suarez tient en effet à montrer que ce qu'il concède, il ne le concède pas sous la pression. Et il tient d'autant plus à cela que loin de chercher une solution rapide et définitive (à supposer qu'elle existe) au problème basque et catalan, il préfère avancer des solutions bâtardes et des compromis boiteux (comme ce fut le cas avec la reconnaissance de Tarradellas par-dessus la tête des grands partis politiques représentatifs en Catalogne) , de manière à faire traîner les choses en longueur et à amuser le plus longtemps possible le bon peuple (avec d'ailleurs la complicité de tous les partis soi-disant d'opposition) sur le problème de l'autonomie.

En effet, si la bourgeoisie espagnole ne peut absolument pas reconnaître l'indépendance du Pays Basque (que revendiquent les secteurs les plus radicaux du mouvement nationaliste) ni celle de la Catalogne (que ne réclament que quelques groupes maoïstes sans influence), elle peut parfaitement s'accommoder d'une formule accordant une large autonomie interne à ces régions (et même à d'autres). La forme constitutionnelle de l'État fédéral est une solution qui a fait ses preuves, du point de vue de la bourgeoisie, dans suffisamment de pays (États-Unis, Allemagne de l'Ouest, Suisse, Autriche, etc.) pour n'effrayer ni la bourgeoisie espagnole dans son ensemble, ni les bourgeoisies locales basque et catalane bien sûr, qui n'ont aucune envie de se couper du débouché que représente pour elles le reste de l'Espagne, mais qui apprécieraient le fait d'avoir leurs propres organes locaux de gouvernement. Et cette solution de l'État fédéral est peut-être celle vers laquelle l'Espagne évoluera dans les mois et les années qui viennent. Mais même s'il envisage à terme une telle formule fédérale, le gouvernement espagnol n'a aucune raison de s'y précipiter, alors que le problème de l'autonomie lui offre un dérivatif aussi efficace, par rapport aux revendications économiques des travailleurs.

Tout en émettant des réserves sur la manière dont Torradellas a été remis en place sans qu'ils soient consultés, et sans avoir de comptes à rendre aux élus catalans désignés en juin dernier, les partis ouvriers réformistes : le Parti Communiste d'Espagne (et sa filiale catalane, le Parti Socialiste Unifié de Catalogne) et le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (et son allié local, le Parti Socialiste Catalan) n'ont cessé de participer à cette comédie, en faisant de la négociation avec le gouvernement autour du tapis vert, sur le problème de l'autonomie, une de leurs activités principales. En apparaissant bien plus comme des gens qui cherchent à collaborer avec Suarez, plutôt que comme ses adversaires politiques.

Cela n'est guère surprenant. Mais face à cette politique des partis ouvriers réformistes, celle des groupes qui se prétendent à la gauche de ces partis n'a guère été plus reluisante. Sans même s'étendre longuement sur le cas des maoïstes du Parti du Travail, qui se sont fait les plus fermes défenseurs du politicien bourgeois Torradellas (qualifié par eux de « notre président » ), pratiquement tous les groupes se réclamant de l'extrême-gauche ont emboîté le pas aux nationalistes catalans, y compris la section espagnole du Secrétariat Unifié, la Ligue Communiste Révolutionnaire.

La LCR n'appelle certes pas Torradellas « notre président ». Mais dans la manière même dont elle a annoncé, dans un communiqué de presse, lors du retour de Torradellas à Barcelone, qu'elle ne le reconnaît pas comme président de la Généralité, parce qu'il n'a pas été élu par les députés d'un parlement de Catalogne, apparaît toute l'ambiguïté de la politique de la LCR à ce sujet. Car enfin, reconnaîtrait-elle Torradellas, s'il avait été élu par les députés d'un parlement catalan ?

La Ligue Communiste Révolutionnaire se veut certes une organisation internationaliste. Mais en dehors de déclarations de principe, comme quoi il est nécessaire de travailler à l'unité de tous les travailleurs d'Espagne, quelle que soit leur « nationalité », rien ne distingue sa politique en Catalogne de celle des différents courants du mouvement nationaliste qui militent pour l'autonomie catalane... si ce n'est dans le vocabulaire utilisé, puisque la LCR préfère mettre en avant, à la place de la revendication de l'autonomie (qui est celle de pratiquement tous les partis catalans, à commencer par la branche locale du parti de Suarez) celle de « l'autodétermination » du peuple catalan.

« Le droit à l'autodétermination national constitue un principe inviolable de notre programme » pouvait-on lire par exemple dans le numéro spécial de février 1977, de l'organe de la LCR, Combate, qui présentait les positions politiques de cette organisation. Et il est vrai que pour les marxistes, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes constitue un droit démocratique élémentaire qu'ils ne peuvent que soutenir. Mais la LCR ne se contente pas de soutenir ce droit, elle revendique de fait l'autonomie, et met même en avant le processus constitutionnel qui d'après elle permettra de l'obtenir. « Pour que chacune des nationalités [de l'État espagnol] l'exerce librement [le droit à l'autodétermination nationale] nous proposons l'élection au suffrage universel, dans chacune d'elles, d'une Assemblée Nationale Souveraine » (les majuscules sont de la LCR), pouvait-on lire plus loin dans le même article, qui continuait en affirmant : « A partir de ces conditions, et tant que ne se modifiera pas l'actuelle situation, nous proposerons, au moment où l'autodétermination se réalisera, que ces nationalités optent pour une solution fédérale, pour une République fédérale, basée sur la Libre Union avec les autres peuples, comme la meilleure solution pour les intérêts généraux de la classe ouvrière et du peuple » .

A la lecture de cette citation, les raisons pour lesquelles la LCR met en avant l'idée « d'autodétermination » plutôt que celle « d'autonomie » apparaissent clairement. Il s'agit d'une part de se démarquer d'une autonomie « octroyée » par le gouvernement de Madrid, négociée avec Suarez et Juan Carlos (alors que les partis ouvriers réformistes s'accommodent de cette solution). Et d'autre part de mettre en avant un terme qui fasse un peu plus radical que celui « d'autonomie », sans pour autant revendiquer une indépendance qui n'a qu'un nombre infime de supporters, mais en laissant entendre qu'on serait prêt à le faire « si l'actuelle situation se modifiait ». Il s'agit, autrement dit, de faire un peu de surenchère par rapport aux partis ouvriers réformistes et au mouvement nationaliste.

Quant à la revendication de l'élection au suffrage universel, dans chaque nationalité, d'une « Assemblée Nationale Souveraine », elle n'est que le décalque au niveau régional du mot d'ordre « d'assemblée constituante » mis en avant par la LCR,

La défense de ce mot d'ordre, au niveau de l'ensemble de l'État espagnol, et dans les conditions actuelles (où les masses ne sont pas prêtes à se mobiliser pour le faire aboutir), loin de constituer une politique révolutionnaire, se situe intégralement sur le terrain du démocratisme bourgeois. Appliqué à chaque nationalité, il est porteur des mêmes illusions parlementaristes, et s'inscrit en outre dans une politique par rapport à la question nationale qui n'a rien à voir avec celle des révolutionnaires socialistes. Car la politique de la LCR en ce domaine n'est pas fondamentalement différente de celle des différents courants nationalistes, et malgré la référence (trotskysme oblige !) aux « intérêts généraux de la classe ouvrière et du peuple », elle ne part pas du point de vue des intérêts du prolétariat et de la révolution socialiste.

Même si la synthèse entre le suivisme par rapport aux partis ouvriers réformistes d'une part, et le suivisme par rapport au nationalisme catalan d'autre part, amène la LCR à revendiquer aujourd'hui « pour refléter le vote ouvrier majoritaire en Catalogne (...) un gouvernement qui doit être formé par les partis ouvriers majoritaires (...) un Consell Executiu (en catalan dans le texte espagnol) formé par le PSOE, le PSC et le PSUC » (supplément au numéro 10 de l'organe de la LCR en Catalogne, Dema), ce qui caractérise le programme de la LCR, c'est de comprendre à la fois une partie consacrée à la défense d'un certain nombre de revendications ouvrières et à la lutte pour la révolution socialiste, et une partie consacrée à la « libre autodétermination des nationalités », sans que l'on nous explique jamais comment la seconde s'insère dans la première, sans que la justesse de cette revendication « d'autodétermination » (puisqu'il ne s'agit pas seulement de l'affirmation d'un principe) y soit réellement liée aux intérêts de classe des travailleurs d'Espagne.

La défense du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ne signifie pas en effet que les révolutionnaires doivent mettre en avant la revendication d'indépendance ou d'autonomie de toute nationalité, dès qu'il existe un sentiment d'identité nationale dans une fraction plus ou moins large de la population concernée, et cela indépendamment de la lutte de classe du prolétariat.

Dans les pays colonisés, où la réalité de l'oppression et de l'exploitation du prolétariat par la bourgeoisie locale est plus ou moins masquée par l'oppression et l'exploitation coloniale, cette revendication d'indépendance va de soi. Mais dans les pays capitalistes avancés, les choses sont plus complexes. Et si aucun révolutionnaire ne saurait dénier au peuple catalan - pour revenir à lui - le « droit à l'autodétermination », cela ne signifie pas qu'il soit juste pour autant de faire de l'autonomie de la Catalogne l'axe principal d'activité d'une organisation se réclamant du marxisme révolutionnaire, aujourd'hui, en Catalogne. Encore faut-il bien voir en quoi la lutte pour l'autonomie peut élever le niveau de conscience des travailleurs (catalans et non-catalans), ou au contraire l'abaisser.

Mais visiblement, c'est un problème qui n'effleure pas la LCR. Non seulement elle ne se préoccupe jamais, dans sa presse et sa littérature, de justifier sa politique de ce point de vue-là, mais elle n'éprouve même pas le besoin de se démarquer politiquement du nationalisme, au contraire.

C'est pourtant un problème fondamental. Et les révolutionnaires socialistes ne peuvent (lorsque cela est par ailleurs justifié) lutter pour l'autonomie ou l'indépendance de telle ou telle nationalité, qu'en combattant impitoyablement en même temps le nationalisme et les nationalistes. L'existence de revendications nationales légitimes ne fait pas du nationalisme et des nationalistes autre chose que ce qu'ils sont : le nationalisme, l'idée que l'appartenance à telle ou telle communauté nationale est plus importante que les appartenances de classe, est un poison pour la conscience des travailleurs ; et les nationalistes, ceux qui défendent cette idée, sont - quelles que soient les étiquettes dont ils se parent par ailleurs, qu'ils se disent ou pas révolutionnaires ou socialistes - les défenseurs d'une idéologie bourgeoise, et des adversaires politiques de la classe ouvrière.

La Catalogne ne fait pas exception à cela, bien au contraire. Et le poison nationaliste y est d'autant plus dangereux qu'il risque de diviser une classe ouvrière qui est bien loin d'être composée exclusivement, ou même majoritairement, de catalans. Un habitant sur trois, en Catalogne, est un « immigré », originaire le plus souvent d'Andalousie ou d'Estramadure. La proportion est encore bien plus considérable dans la classe ouvrière, et comme dans tous les pays où il existe une main d'oeuvre « immigrée », c'est celle-ci qui constitue la fraction la plus exploitée de la classe ouvrière. Au niveau de la production, dans la plupart des grandes entreprises, les non-catalans sont majoritaires.

L'exaltation du particularisme catalan ne peut qu'opposer les travailleurs non catalans à la population catalane (travailleurs catalans compris) : et il n'y manque pas. Mais on chercherait vainement dans la presse de la LCR l'écho d'une préoccupation née de cette situation.

La LCR proclame certes qu'il est nécessaire pour la classe ouvrière de maintenir son « indépendance de classe ». Mais cela ne l'empêche pas de camoufler sans arrêt la frontière entre politique bourgeoise et politique prolétarienne, en inventant la catégorie des « nationalistes révolutionnaires » avec lesquels les révolutionnaires socialistes devraient travailler la main dans la main.

C'est ainsi que le Front pour l'Unité des Travailleurs, animé par la LCR lors des élections de juin 1977, affirmait dans son programme « vouloir populariser une alternative à la politique du grand capital et chercher l'accord du plus grand nombre des forces ouvrières et nationalistes révolutionnaires ». Et le numéro spécial de février 1977 de Combate déjà cité déclarait encore plus explicitement : « Pour lutter contre l'oppression nationale, pour resserrer l'alliance entre la classe ouvrière et le mouvement national (...) nous proposons aujourd'hui la formation d'organismes unitaires dans les nationalités » .

Il est clair que pour la LCR, les nationalistes, pour peu qu'ils veuillent bien se donner un petit air radical, ne constituent pas des adversaires, mais des alliés potentiels. Et la LCR ne recule même pas devant le fait de revêtir elle-même les attributs de ce nationalisme. C'est ainsi que Dema, organe de la Ligue Communiste Révolutionnaire en catalan, qui se réclame explicitement de la Quatrième Internationale, arbore une faucille et un marteau sur fond de drapeau catalan. C'est ainsi que dans les meetings de la LCR en Catalogne, la tribune est généralement décorée aux couleurs catalanes, et qu'on y chante Els Segadors, l'hymne national catalan, exaltant la « Catalogne triomphante ». Que voilà de bien curieux internationalistes !

Combate avait bonne mine, après cela, de reprocher à Santiago Carillo de S'être rallié au drapeau monarchiste, en proclamant qu'il fallait « lever le drapeau prolétarien » ( Combate du 22 avril 1977). Car le drapeau catalan (qui, ironie du sort, est aux mêmes couleurs, sang et or, à la disposition près, que le drapeau de la monarchie), même s'il a été interdit pendant des années sous la dictature franquiste, n'est en rien un « drapeau prolétarien », mais bel et bien un drapeau bourgeois.

Mais certaines envolées lyriques de la LCR, sur ce terrain-là, ne sont pas loin de ressembler aux discours des dirigeants du Parti Communiste Français se vantant d'avoir « arraché » le drapeau tricolore et la Marseillaise à la bourgeoisie. C'est ainsi que dans son Programme de combat, la LCR écrivait en décembre 1975 que « l'Euzkadi [le Pays Basque] est [la région] où l'on peut le plus clairement dire que le prolétariat a déjà arraché à la bourgeoisie nationaliste le drapeau de la liberté nationale, en introduisant la lutte pour l'émancipation nationale dans le torrent de la lutte pour la révolution prolétarienne » .

Dans cette dernière image apparaît d'ailleurs tout le raisonnement qui sous-tend les prises de position de la LCR sur la question nationale, même s'il n'est que rarement développé de manière explicite dans les textes de cette organisation : la LCR considère que puisque la bourgeoisie, même nationaliste, ne peut pas aller jusqu'au bout dans la lutte pour les libertés nationales, la mobilisation des masses sur le terrain des revendications nationales ne peut que les amener, à un moment ou à un autre, à s'opposer à la bourgeoisie. il y aurait une « dynamique révolutionnaire » assurant la transcroissance quasi automatique des luttes pour les libertés nationales en luttes pour la révolution socialiste... et il suffirait donc d'apparaître comme les nationalistes les plus conséquents pour se retrouver un jour à la tête de la lutte pour la révolution socialiste.

Ce type de raisonnement n'est d'ailleurs pas nouveau de la part du Secrétariat Unifié. C'est celui qui a servi à justifier le suivisme de cette organisation par rapport aux différentes organisations nationalistes petites-bourgeoises, ayant dirigé des luttes anti-colonialistes, auxquelles il a emboîté le pas depuis vingt-cinq ans, du FLN algérien au FNL vietnamien. La seule différence est que dans ces cas-là, il n'était pas présent sur les lieux où se menait le combat, et soutenait des directions petites-bourgeoises de l'extérieur, alors qu'aujourd'hui, en Espagne, c'est à une organisation locale qu'il fait (ou qu'il laisse, mais cela revient au même) mener une politique de capitulation devant le nationalisme petit-bourgeois (avec des conséquences qui ne sont certes qu'à l'échelle de son influence limitée).

Mais on aurait tort, cependant, d'épiloguer trop longuement sur les raisonnements politiques qui sous-tendent la politique de la LCR par rapport à la question nationale en Catalogne, ou ailleurs en Espagne. Car il ne s'agit que des justifications a posteriori d'une politique qui découle seulement de la sensibilité de la section espagnole du Secrétariat Unifié (sensibilité qui est celle d'ailleurs du SU dans son entier et de la plus grande partie du mouvement trotskyste) aux courants qui agitent la petite bourgeoisie intellectuelle.

Il n'en reste pas moins que cette capitulation politique devant le nationalisme, à un moment où il serait plus nécessaire que jamais de défendre en Espagne une politique de classe, amène la section espagnole du Secrétariat Unifié, loin de mettre les travailleurs en garde contre les pièges que leur tend Suarez, à les y pousser dans la mesure de son influence.

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