Quelques dates extraites de l' « Algérie hors la loi », de Jeanson21/02/19611961Lutte de Classe/static/common/img/ldc-min.jpg

Quelques dates extraites de l' « Algérie hors la loi », de Jeanson

1912 formation du parti « jeunes Algériens », qui s'attaque au service militaire obligatoire, demande la suppression du code de l'indigènat, des inégalités fiscales, la diffusion de l'enseignement, l'augmentation du nombre de représentants indigènes dans les assemblées élues.

1919 après 1918, les musulmans sont égalise, sous l'impulsion de l'émir Khaled (descendants d'Abd El Kader), sur le thème de l'indépendance. Dans les milieux ouvriers immigrés à Paris, un membre du comité central du PC, Hadj Abdel Kader, crée le journal « l'Étoile nord africaine », pour la défense des intérêts matériels moraux et sociaux des musulmans africains. L'année suivante « l'Étoile » est dirigée par un soldat démobilisé en France : Messali Hadj (29 ans).

1929 « l'Étoile » est dissoute pour « revendication d'indépendance ». Elle sera désormais clandestine, et cela jusqu'en 1933.

1933 une tentative de réapparition de « l'Étoile » se solde par une interdiction et l'emprisonnement de Messali Hadj , pour « reconstitution de ligue dissoute ».

1935, mai Messali Hadj est libéré, et quatre mois plus tard, sous le coup de nouveaux mandats d'arrêt, il se réfugie en Suisse.

1936 À la faveur du Front populaire, Messali Hadj revient. 30 sections de l'étoile sont créés en Algérie grâce à une propagande intense.

1937, janvier sur demande du Gouverneur Général, l'Étoile est dissoute par décret.

1937, mars création en France du parti du peuple algérien (PPA) .

1937, juin retour de Messali Hadj en Algérie où le PPA présentent des candidats aux élections municipales d'Alger.

1937 27 août arrêté, Messali Hadj est condamné à deux ans de prison et la privation de ses droits civils, civiques et politiques.

1939, 29 septembre dissolution du parti du peuple algérien. Nouvelle internement de Messali Hadj.

1941, 28 mars il est condamné à seize ans de travaux forcés, et vingt ans d'interdiction de séjour.

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