À Vannes : les annonces ne passent pas29/01/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/01/une_2948-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

À Vannes : les annonces ne passent pas

À la suite des annonces de la direction sur la prime de départ, liée à la fermeture de l’usine, les travailleurs de Michelin Vannes ont bloqué l’accès au site à partir de mercredi 22 janvier au soir.

La direction propose la somme de 40 000 euros brut, plus 500 euros brut par année d’ancienneté aux salariés qui seront licenciés dans les prochains mois, après avoir contribué pendant des années aux profits de Michelin. Ces annonces ont mis en colère de nombreux travailleurs sur les 300 que compte encore le site, plusieurs estimant que c’est largement insuffisant. Certains notaient que c’est même inférieur à ce qu’avaient touché leurs collègues licenciés de l’usine de La Roche- sur-Yon.

Lundi 27 janvier, la direction a fait intervenir un huissier et la police pour faire entrer et sortir les camions. Les salariés entendent cependant bien poursuivre leur mouvement. Ils ont reçu mardi 28 la visite de travailleurs de la Fonderie de Bretagne, menacée elle aussi de fermeture, qui avaient rendez-vous à la préfecture de Vannes. Les travailleurs n’acceptent pas de se voir licencier avec des primes aussi dérisoires par un groupe qui accumule les profits depuis des années.

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