La tendance à laquelle Bogdan se rattache, le Comité international de la Quatrième Internationale, fait savoir qu’il est accusé d’avoir publié des textes qui auraient été « commandités par une agence de propagande russe ». Peu importe au régime de Zelensky de proférer des accusations invraisemblables contre ceux qui s’opposent à lui au nom du communisme, du trotskysme, de la révolution d’Octobre, et qui défendent dans cette guerre la communauté d’intérêts des prolétaires de Russie et d’Ukraine. Pour Kiev, ces idées et prises de position sont choses interdites par la loi. Elles peuvent donc valoir au moins 15 ans de prison à Bogdan Syrotiouk.

Les puissances impérialistes ont beau présenter le pouvoir ukrainien, qu’elles arment face à la Russie, comme démocratique, ce régime ne tolère aucune voix qui se réclame de la lutte de classe, du socialisme. Il réprime sans pitié de plusieurs années de prison ceux qui, comme récemment encore, osent maculer les monuments érigés au leader ukrainien pronazi des années 1930-1940, Stepan Bandera. Kiev a en effet fait un héros national de ce massacreur de Juifs, de Polonais, de Russes, de communistes.

La persécution politique des militants socialistes et communistes d’Ukraine doit cesser. Libération immédiate de Bogdan Syrotiouk !