Thales : à Brive, on continue05/02/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/02/une_2949-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thales : à Brive, on continue

Les jeudis de la colère se poursuivent sur tous les sites du groupe Thales pour obtenir des augmentations de salaires.

À Brive, le 23 janvier, « jeudi de la colère », 90 salariés ont débrayé le matin autour d’un casse-croûte. Il y a eu beaucoup de discussions sur leurs demandes, sur les revendications plutôt, sur les actions gratuites versées aux grands dirigeants, et sur le milliard d’euros versé en 2024 aux actionnaires. Dassault, qui détient le quart des actions, a été très bien servi ! Puis, pour le jeudi 30 janvier, il a été décidé ensemble de ne pas boycotter la réunion annuelle du patron dans un cinéma où il fait son show, mais d’y aller et de se faire entendre.

Jeudi 30 au matin, lors d’une réunion regroupant 80 personnes, l’organisation du jeudi 6 février a été prévue.

L’après-midi, le scénario ne s’est pas déroulé comme les dirigeants l’avaient voulu : les 300 collègues présents portaient quasiment tous des badges avec des slogans revendicatifs comme « Le travail c’est nous, le profit c’est à nous », « Des salaires pas des cacahuètes ! » « Sans nous, vos stock-options ne sont rien ». Et quand des délégués se sont levés pour prendre la parole, les trois quarts des travailleurs se sont levés en même temps en signe de solidarité, applaudissant chaque déclaration. La direction a visiblement été impressionnée par cette démonstration collective.

C’est bien la première fois que personne n’a eu envie de faire la sieste pendant ce type de réunion, et tous se sont quittés avec le sourire, déterminés à recommencer jeudi 6 février !

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