Stellantis – Villers-Semeuse : on nous enfonce dans le sable19/06/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/06/une_2916-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Stellantis – Villers-Semeuse : on nous enfonce dans le sable

Le 5 juin, dans l’usine Stellantis de Villers-Semeuse, dans les Ardennes, près de sept tonnes de sable sont tombées sur le côté du bâtiment à l’extérieur, après avoir déchiré le toit de l’atelier du ferreux.

C’est la troisième fois, que le toit plie sous le poids du sable qui fuit des canalisations qui le transportent. La première fois, cela a touché l’atelier du 7 mètres Lompe, et la deuxième fois, il y a quelques mois, le bâtiment Axelor. En effet les tuyauteries d’alimentation de sable qui survolent le toit sont régulièrement endommagées et rebouchées.

En fin de semaine, deux jeunes intérimaires de la maintenance réparaient un monte-charge lorsque celui-ci est tombé de sept mètres. Leurs cris ont retenti dans l’atelier aluminium et les portes de l’ascenseur, bloquées, ont dû être défoncées au pied de biche par les pompiers. Les travailleurs ont été blessés. Ce monte-charge, très régulièrement en panne, n’était pas sécurisé. Son utilisation est dangereuse sans que cela empêche l’encadrement de reprocher les accidents aux ouvriers. Les travailleurs ne sont pas responsables des cadences infernales poussant aux faux pas ni de la vétusté du matériel.

Stellantis dégouline de profits, et ses 18,6 milliards d’euros sont faits sur le dos des travailleurs par manque d’investissements, manque d’embauche, en licenciant et en fermant des usines. Ce n’est pas de l’innovation ni être à la pointe de la technologie ou de l’excellence, comme on peut l’entendre.

Les capitalistes, qui profitent de la production et l’organisent, sont responsables des conditions de travail. Ils portent la responsabilité des accidents.

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