Stellantis – Douvrin  : les intérimaires se font entendre31/07/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/08/une_2922-c.jpg.445x577_q85_box-3%2C0%2C1268%2C1641_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Stellantis – Douvrin  : les intérimaires se font entendre

Mardi 22 juillet, une vingtaine d’intérimaires de l’usine Stellantis de Douvrin se sont rassemblés à l’appel de la CGT pour refuser le vol sur leurs paies lors du versement des indemnités de fin de mission.

Stellantis fait chômer de plus en plus les salariés dans ses usines et veut, avec la complicité des entreprises d’intérim, faire les poches des intérimaires en inventant un compteur de modulation fictif. Dans un premier temps, le groupe verse une « avance » de 56 euros net par jour chômé aux intérimaires. Mais ensuite, les directions veulent reprendre ces sommes lorsqu’il y a eu plus d’heures supplémentaires que d’heures chômées durant toute la durée de la mission. En clair, chacun paie de sa poche son chômage avec les heures supplémentaires imposées durant les mois ou l’année antérieur ! À l’usine d’Hordain, certains se sont vu reprendre 500, 1 000 et même 2 700 euros au terme de leur contrat !

À Douvrin, les responsables des ressources humaines ont reçu à contrecœur les revendications des intérimaires venus leur dire jusque dans leur bureau : « Abolition des compteurs et aucune retenue sur nos paies ou sur les indemnités de fin de mission. On n’a pas demandé à chômer, on n’a pas à payer la note ! ».

Même si la direction a refusé de garantir le versement intégral des prochaines paies, ce rassemblement était une première. Contents de l’avoir fait, tous se sont promis de rester soudés et mobilisés car les prochains bulletins de salaire seront versés vers le 10 août... on verra si les indemnités de fin de mission sont rabotées au retour des congés.

Partager