SNCF lignes N et U : non aux sanctions !17/12/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/12/une_2994-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C0%2C1271%2C1649_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF lignes N et U : non aux sanctions !

La direction des lignes SNCF de région parisienne N et U a demandé des sanctions choquantes contre des cheminots : sept d’entre eux ont reçu des demandes d’explication, et quatre ont déjà été mis à pied provisoirement.

Cette attaque qui vise des militants CGT d’une équipe de contrôleurs, prend pour prétexte des messages publiés sur un groupe Whatsapp privé. De la part de la direction, l’intention de se débarrasser de militants actifs du syndicat de Versailles et de l’Union locale est évidente. S’il est un peu nouveau qu’elle se serve de propos privés pour demander des sanctions, il est clair que l’entreprise ferroviaire a entamé depuis quelque temps une politique bien plus répressive, visant les travailleurs en général, et les militants en particulier. Dans le contexte de la mise en concurrence, il lui faut imposer ses cadences et ses nouvelles organisations du travail.

Dans certains secteurs, la direction convoque pour un oui ou pour un non les travailleurs pour des demandes d’explication, par exemple pour avoir dit un mot trop fort à un chef. En 2024, plusieurs militants syndicaux avaient été mis à pied pour des comportements prétendument excessifs lors de réunions du CSE, selon le jugement des directeurs.

L’offensive de la SNCF est dans la même veine que celle menée par l’ensemble du patronat. Pour elle, il faudrait que les travailleurs acceptent sans réagir, et sans même protester, des conditions de travail sans cesse dégradées. Mais un premier rassemblement de soutien aux travailleurs attaqués était déjà prévu pour vendredi 19 décembre.

Partager