À Saint-Priest, pour les salaires27/03/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/03/une_2904.jpg.445x577_q85_box-0%2C132%2C1383%2C1926_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

À Saint-Priest, pour les salaires

Vendredi 22 mars, les employés de l’hypermarché Auchan de Saint- Priest, en banlieue lyonnaise, ont débrayé deux heures le matin et l’après-midi dans le cadre des négociations annuelles pour les salaires.

La direction ne propose que 1,3 % d’augmentation, bien loin de l’inflation et des besoins, alors que la famille Mulliez propriétaire du groupe est milliardaire.

La prime « de progrès et de performance » de 18 euros est accueillie comme du mépris : « On ne fait pas la manche ! » La direction voudrait obliger à travailler une dizaine de dimanches dans l’année, en supprimant la majoration actuelle.

Sur la journée, 200 travailleurs ont participé aux débrayages et ont défilé dans la galerie marchande et les allées du magasin en réclamant « Du salaire ! du pouvoir d’achat ! » Les clients et leurs collègues les applaudissaient en soutien.

Les travailleurs du magasin en connaissent un rayon en débrayages et étaient motivés pour recommencer la semaine suivante.

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