Tous ont répondu à l’invitation de Macron qui voulait « partager des informations hautement sensibles sur le nouveau contexte géopolitique » à la suite de la rencontre Trump-Poutine, concernant le règlement de la guerre en Ukraine. Ces représentants politiques se sont félicités de « ce rendez-vous opportun » et de la « gravité qu’il y avait autour de la table », selon le sénateur centriste Marseille.

Tous les participants à cette réunion se sont entendus avec Macron pour déplorer l’absence de l’Ukraine et surtout celle de la France dans cette négociation. Pour Fabien Roussel, dirigeant du PCF, « la France doit faire entendre sa voix parce qu’elle a une voix originale et forte à porter en tant que puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. » Bompard, pour LFI, a félicité Macron d’avoir repris le terme de « non-alignement de la France », comme si l’armée française n’avait pas, dans toute son histoire, été totalement alignée sur les intérêts de la bourgeoisie française contre les peuples coloniaux et son propre peuple.

De son côté, le PS a renchéri sur Macron : « Le président de la République doit aller plus loin qu’une réunion de crise à l’Élysée. Nous devons avoir un investissement militaire et industriel à la hauteur des enjeux… » Les Dassault, Thales et autres marchands de mort ne peuvent trouver de meilleurs avocats…

Au nom de la défense de l’Ukraine et de l’Europe menacée, la gauche française serre les rangs derrière Macron et se met d’avance au garde à vous.