Nestlé : une nouvelle direction à l’assaut22/10/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/10/une_2986-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Nestlé : une nouvelle direction à l’assaut

Le nouveau directeur de Nestlé, numéro un de l’agroalimentaire, annonce 3 milliards de francs suisses d’économies en deux ans. Il prévoit de supprimer 6 % des effectifs mondiaux, soit 16 000 postes, 12 000 dans les bureaux et 4 000 dans les usines ou sur les chaînes d’approvisionnement.

C’est donc la chasse aux économies dans tous les secteurs et la vente de ceux considérés insuffisamment rentables. Le groupe n’est pas en difficulté financière malgré les scandales récents, la contamination des pizzas Buitoni, soupçonnées d’être responsables du décès de deux enfants et l’escroquerie sur les eaux minérales vendues comme eaux de source, malgré les traitements qu’elles subissaient.

La croissance du groupe est généralement de l’ordre de 5 % par an. Son infléchissement irrite les actionnaires et n’est sûrement pas étranger aux deux changements de directeur général et à celui de président du conseil d’administration. La nouvelle direction doit trouver le moyen de redresser les comptes et, bien sûr, utiliser les moyens habituels pour cela : réduire le personnel, fermer ou vendre des usines. Les chiffres donnés sont là pour frapper les esprits. Ils annoncent le plan de guerre de Nestlé pour faire face à la concurrence et s’adapter à la hausse des prix qui d’ailleurs l’a aidé à s’assurer un bon chiffre d’affaires.

La Bourse a salué ce plan d’économies et de suppressions de postes par une hausse du cours de 8,2 %. Du côté des capitalistes, tout est dit.

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