Marseille : vive la grève des femmes de chambre !12/06/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/06/une_2915-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Marseille : vive la grève des femmes de chambre !

Depuis le 24 mai, la quasi-totalité des femmes de chambre de l’hôtel 4-étoiles le Radisson Blu du Vieux Port sont en grève. Elles réclament un 13e mois, une prime estivale de 600 euros et la fin de la mobilité imposée.

En effet, alors que les femmes de chambre gagnent péniblement 1 100 euros par mois pour cinq à six heures de travail par jour, dimanches compris, la saison touristique et les JO s’accompagnent de l’augmentation des cadences. On veut leur imposer toujours plus de travail, avec les conséquences physiques que cela entraîne : tendinites, mal de dos, etc. ainsi que celles sur la vie familiale, car ce sont pour la plupart des mères de famille contraintes de travailler le week-end. La direction d’Acqua, sous-traitant qui assure le ménage dans plusieurs hôtels de luxe de Marseille, leur impose des changements de site ou d’horaires à la dernière minute.

Les grévistes veulent obtenir les primes qu’ont obtenues celles du Mariott, qui ont fait grève en juillet 2023. Elles organisaient encore samedi 8 juin après-midi un goûter solidaire et un concert de casseroles devant l’hôtel sur le quai Rive-Neuve. Les entreprises sous-traitantes prétendent que leurs marges sont infimes. Elles se cachent derrière les donneurs d’ordres, qui sont pourtant des groupes de luxe richissimes, pour refuser d’augmenter ces salaires de misère et d’améliorer ces conditions de travail indignes.

Les travailleuses du Radisson Blu utilisent le seul moyen efficace pour se faire entendre et respecter par ces requins du nettoyage : la grève !

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